Statistiques internationales

En 2007, les tribunaux fédéraux américains ont prononcé 5477 condamnations pour des délits liés au crack. Plus de 95 % de ces délinquants étaient impliqués dans le trafic de crack.

La situation est différente en Europe. Selon le Centre de surveillance européen des Drogues et de la toxicomanie, la consommation de crack est en général limitée à certaines communautés des grandes villes qui connaissent un taux élevé de chômage et de mauvaises conditions de vie. En 2006, 20 pays européens ont déclaré que les consommateurs de crack ne représentaient que 2 % des toxicomanes admis en centres de désintoxication, et la plupart d’entre eux se trouvaient en Grande-Bretagne.

En France, l’expérimentation du crack concerne 0,8 % des garçons et 0,6 % des filles. Entre 2000 et 2005, le nombre de drogués pris en charge principalement pour un usage de cocaïne et de crack dans les centres de soins spécialisés pour toxicomanes (CSST) avait augmenté de 78 %, selon les estimations.

Aux États-Unis, en 2006, le crack était la drogue la plus consommée par les 178 475 personnes admises en centres de traitement. Cela représentait 71 % des cas entrant en traitement pour la première fois pour consommation de cocaïne cette année-là.

Le crack est la cause de 2,0 % de drogués admis dans des centres spécialisés de soins aux toxicomanes (en dehors du cannabis et de l’alcool) et de 2,4 % des drogués admis pour la première fois dans un centre.

Selon une étude réalisée en 2006 au Canada, 3,3 % des étudiants de Québec consommaient de la cocaïne et/ou du crack.