Une épidémie mondiale de dépendance
Le bureau des drogues et de la criminalité de l’ONU a estimé que la production mondiale de stimulants de type « amphétamines », dont la méthamphétamine, s’élevait à 500 tonnes par an, avec plus de 24,7 millions de consommateurs.
Parmi les adolescents âgés de 17 ans, 1,8 % des filles et 2,6 % des garçons ont déjà consommé de la cristal meth en France en 2005 et 2006. Cela montre une augmentation par rapport à 2003 (1,1 % des filles et 2,4 % des garçons).
En 2007, 4,5 % des jeunes américains de dernière année de lycée et 4,1 % des élèves de seconde ont indiqué avoir déjà utilisé de la méthamphétamine au moins une fois dans leur vie.
Aux États-Unis, le pourcentage de gens qui commencent un traitement antidrogue suite à une prise de méthamphétamine et d’amphétamines a triplé, passant de 3 % en 1996 à 9 % en 2006.
C’est une drogue largement consommée en République tchèque. Là-bas, on l’appelle le Pervitin et on le fabrique dans des laboratoires clandestins. La consommation est principalement locale, mais le Pervitin est également exporté dans d’autres pays européens et au Canada.
La République tchèque, la Suède, la Finlande, la Slovaquie et la Lettonie ont indiqué que les amphétamines et la méthamphétamine représentaient de 20 à 60 % des personnes cherchant un traitement contre l’usage de stupéfiants.
En Asie du Sud-Est, la forme la plus commune de méthamphétamine est une petite pilule appelée « Yaba » en Thaïlande et « Shabu » aux Philippines.
Une étude des services de la santé canadienne et de la Police montée royale canadienne a montré qu’une quantité élevée de gélules et de comprimés vendus comme de l’ecstasy sur le marché illégal des drogues au Québec contenaient en fait de la méthamphétamine comme principal agent actif.