Est-ce que les drogues par inhalation sont légales ?
Les poppers ont été interdits et autorisés à tour de rôle en France :
- Les poppers contenant des nitrites de butyle ou de pentyle ont été interdits à la vente en France le 26 mars 1990.
- Le décret n°2007-1636 du 20 novembre 2007 a interdit l’inhalation de tous les poppers. Toutefois, ce décret a été annulé par le Conseil d’État considérant que les risques associés à ce produit ne justifiaient pas une telle mesure.
- Depuis le 7 juillet 2011, les nitrites d'alkyle étaient interdits à l'offre et à la cession en France, par l'article 1er de l'arrêté du 29 juin 2011. Mais ce décret a été annulé le 3 juin 2013 par le Conseil d’État.
- Les poppers (re)deviennent légaux en France en juin 2013, y compris ceux fortement suspectés d'être cancérigènes.
- Le 1er janvier 2017, la production et la vente de poppers à l'isobutyle sont enfin interdites en France (car cancérigènes) et dans l'ensemble de l'UE selon le règlement CE no 1907/2006.
- En 2018, alors que les poppers autorisés sont suspectés, eux aussi, d'être cancérigènes et/ou toxiques pour l'œil, aucune mesure n'est prise en France.
Bien que les drogues par inhalation ne soient pas réglementées au titre de la loi « Controlled Substances Act », 38 États américains ont mis en place des restrictions à la vente et à la distribution aux mineurs de certains produits qui sont communément utilisés comme drogues par inhalation. Certains États ont mis en place des amendes, des peines de prison ou un traitement obligatoire en cas de vente, de distribution, d’utilisation et/ou de possession de produits chimiques à inhaler.
Certaines régions d’Australie-Occidentale et d’Australie du Sud ont passé des lois qui stipulent que le sniff d’essence est une infraction. Dans l’état de Victoria et en Australie-Occidentale, la police est autorisée à fouiller une personne que l’on soupçonne raisonnablement d’être en possession d’un produit inhalant et à le confisquer.
L’Angleterre et le Pays de Galles ont interdit aux détaillants la vente de substances volatiles aux moins de 18 ans, si l’on soupçonne une utilisation à des fins d’inhalation et d’intoxication.