La cocaïne du pauvre
C’est facile de se procurer de la Ritaline aux États-Unis, et c’est bon marché. Ces comprimés, détournés grâce à l’ordonnance de quelqu’un d’autre, volés à un frère ou à une sœur ou obtenus par une prescription frauduleuse, sont ensuite vendus. Le tarif va d’un ou deux dollars à l’école à 20 dollars le cachet au marché noir.
Sa comparaison avec la cocaïne n’est pas simplement un slogan. La Ritaline est chimiquement semblable à la cocaïne. Une fois injectée sous forme liquide, elle envoie cette « secousse » que les drogués désirent tellement.
En 2000, l’Agence américaine de réglementation des drogues a révélé les résultats d’études réalisées sur des animaux et sur des humains à qui l’on avait administré de la cocaïne et de la Ritaline. Les sujets de l’expérience n’ont pas fait la différence ! L’agence des stupéfiants a conclu : « Elles produisent des effets qui sont presque identiques. »