Un terrain très glissant
Les jeunes fument des cigarettes et boivent de l’alcool de plus en plus tôt. À l’adolescence, presque 40 % d’entre eux ont consommé du cannabis. Par la suite, certains d’entre eux évoluent vers des substances créant une dépendance plus forte.
On ne peut pas dire que tous les jeunes qui ont fumé du cannabis seront demain des héroïnomanes. Mais le danger existe.
Par ailleurs, des études réalisées auprès de collégiens montrent que certains jeunes peuvent directement consommer d’autres drogues sans être passés par le cannabis.
Quand quelqu’un n’arrive plus à retrouver le flash initial, il se met à prendre de plus grandes quantités de drogue ou à chercher quelque chose de plus fort.
Regardons la réalité en face
Les jeunes sont de plus en plus confrontés aux drogues illégales.
Une étude effectuée en 2006 sur les lycéens québécois a démontré que 0,6 % d’entre eux avait pris de l’héroïne. Cela représente plus de 27 000 élèves.
Parmi les personnes qui se trouvaient dans des centres de réhabilitation début 2006, 96 % avaient déjà consommé de l’héroïne, 77 % en avaient consommé plus de 10 fois et 34 % en avaient consommé au cours du dernier mois, ce qui représente 4 % de plus qu’en 2003.
Le Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) a estimé à 16 millions le nombre de personnes qui avaient consommé des opiacés (opium, morphine, héroïne et opiacés synthétiques) en 2008 dans le monde entier.