Les opioïdes et dérivés de la morphine
Les opioïdes sont des drogues qui agissent sur le système nerveux pour soulager la douleur. Une consommation prolongée et abusive peut entraîner une dépendance physique et un syndrome de sevrage. Ils sont livrés sous forme de comprimés, de capsules ou liquide.
Voici certains des noms de marques et noms courants bien connus :
Noms de marque :
- Fiorional avec codéine
- Robitussin A-C
- Tylenol avec codéine
- Empirin avec codéine
- Actiq
- Duragesic
- Sublimaze
- Roxanol
- Duramorph
- OxyContin
- Percodan
- Percocet
- Tylox
- Demerol
- Dilaudid
Noms courants :
- Capitaine Cody
- Cody
- Écolier
- Portes et fours
- Crêpes et sirop
- Loads
- Apache
- Fille de la Chine
- Fièvre de la danse
- Goodfella
- Meurtre 8
- Tango et cash
- Blanc de Chine
- Ami
- Jackpot
- TNT
- M
- Mlle Emma
- Singe
- Substance blanche
- Oxy 80
- Oxycat
- Héroïne du pauvre
- Percs
- Perks
- Demmies
- Analgésique
- Jus
- Dillies
Effets à court terme des dérivés de la morphine et des opioïdes
Les effets à court terme des opioïdes et des dérivés de la morphine comprennent :
- Somnolence
- Respiration ralentie
- Constipation
- Inconscience
- Nausées
- Coma
Effets à long terme des dérivés de morphine et d’opioïdes
Une utilisation continue ou une mauvaise utilisation des opioïdes peut avoir comme conséquence la dépendance physique et la toxicomanie. Le corps s’adapte à la présence de la drogue et les symptômes de manque se produisent si la consommation est réduite ou arrêtée. Ces symptômes se manifestent par de l’agitation, des douleurs osseuses et musculaires, de l’insomnie, de la diarrhée, des vomissements, et des « cold flashes » avec la chair de poule (effet de manque).
Il peut également se produire un phénomène de tolérance à long terme, les utilisateurs doivent augmenter leurs doses pour ressentir les mêmes effets.
Pour en savoir plus sur le mauvais usage des antidouleurs, voir La vérité sur les antidouleurs dans cette série de dossiers.
Un “ami” m’a invitée à prendre de l’oxy. J’ai commencé par des comprimés de 40 mg, puis après deux mois je suis passée à 60 mg. À ce moment-là, j’étais vraiment accro, j’ai alors commencé à les mâcher pour en ressentir les effets plus vite et ne pas être malade.
Je devais en prendre un le matin au lever ou bien j’étais malade, en prendre un autre avant midi, puis deux de plus dans l’après-midi et le soir. Je savais que j’étais accro parce que je devais les prendre pour pouvoir fonctionner. Je me sentais atrocement mal si je ne les prenais pas. Non seulement physiquement, mais si je ne les prenais pas, je ne pouvais pas non plus faire face aux gens ou à la vie.
Ensuite je suis passée à 80 mg et mon univers s’est effondré. J’ai commencé à voler tous ceux que je connaissais pour avoir ma dose...
Charleen